Maquilleuse en activité, tu souhaites relancer ta carrière ou lui donner un nouveau visage ? Ou tu démarres dans le métier, ou encore en reconversion, professionnelle, bien déterminée à aller au bout de ta passion ? Quoi qu’il en soit, tu es sans doute demandeuse de conseils. Tiens, on dirait que tes traits se relâchent…
Si l’on y regarde de plus près, le monde du maquillage professionnel est vaste avec des débouchés variés. Avoir le plus de casquettes possibles serait la voie royale, celle qui ouvre des portes tout en étant lucrative. Pourtant, te positionner habilement sur le marché sera un atout pour exercer ton activité et la pérenniser, par exemple en étant spécialisée et experte dans un domaine plutôt que touche-à-tout et approximative. Et figure-toi que certaines niches de marché ne demandent qu’à être exploitées.
Mais alors comment s’y retrouver ? Moi, Valiyii, maquilleuse de célébrités mondiales depuis 30 ans, je me propose de te faire bénéficier de mon expérience. Moteur. Action.
UNE PALETTE DE METIERS
Le maquilleur professionnel œuvre en artiste dans les coulisses du monde du spectacle, de la mode et de la beauté. Presque invisible, il n’en est pas moins indispensable, lui qui est à la fois dompteur des lumières et des ombres, artisan du glamour, magicien du rêve. À ce titre, il apporte également sa petite touche aux heureux événements de la vie.
LE MAQUILLAGE POUR PROFESSIONNELS
Le septième art ! Ses tournages, les avant-premières, les tapis rouges… Les maquilleurs soumettent une proposition artistique qui servira à créer le look des personnages d’après un travail de documentation (lieu, époque, psychologie, etc.). Dans le feu de l’action, ils interviennent en équipe (chefs maquilleurs, maquilleurs, assistants et stagiaires) et restent rarement sur le banc de (re)touches.
Le cinéma, ce sont aussi des effets spéciaux et… le maquillage qui va avec. Le maquilleur FX est aussi technicien, prothésiste et artiste du maquillage du corps. Il cristallise ce qui sort de l’ordinaire. Plaies béantes et suppurantes ou égratignures de super-héros, humanoïdes à moitié rouillés et zombies en lambeaux n’ont pas de secrets pour lui.
Le maquillage pour l’audiovisuel concerne le tournage de vidéoclips et de spots publicitaires et les prestations pour la télévision, des shows de variétés à l’immanquable 20 heures. Présentateurs et invités (anonymes, personnalités politiques, artistes, célébrités, etc.), à chacun son maquillage ! Et puis, les plateaux ne sont pas les seuls théâtres des opérations ; des tournages ont lieu en extérieur, dans tous les décors possibles « au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit », avec des contraintes variées.
Le spectacle vivant englobe différents modes d’expression artistique, qui sont autant de débouchés. Comédiens en costumes d’époque ou vieillis, danseuses fluides ou à plumes, personnages excentriques ou sortis de contes de fées, chanteurs lyriques ou rockers, acrobates clownesques… « Viens voir les comédiens, voir les musiciens, voir les magiciens qui arrivent… » Tous étonnamment maquillés. Les maquilleurs artistiques travaillent en équipe, le plus souvent en qualité d’intermittents du spectacle. Ils définissent le stylisme des personnages en fonction des rôles, des costumes et des lumières à partir de recherches et ils participent à la scénographie.
Sobres ou scandaleuses, bigarrées ou métallisées, intemporelles ou unisexes, les créations de mode se déclinent tout en nuances. Le maquillage dans ce secteur, aussi. Le maquilleur de mode crée, lui, sur le tissu dermique pour des défilés haute-couture et prêt-à-porter, des présentations privées de collections, des séances photos, etc. Ses prestations s’effectuent en collaboration avec le créateur ou le styliste, les coiffeurs, mannequins et photographes. Chef de cabine, il travaille avec sa propre équipe, habituellement en exclusivité pour une maison de mode. Pat McGrath fait figure d’exception.
Indissociable de la mode sans s’y limiter, la photographie ne se passe pas de maquillage. Les shootings sont réalisés pour les magazines de mode et de beauté, les reportages de presse, la publicité, etc. Le maquilleur doit intégrer des notions techniques (matériel photographique et éclairage, notamment) dans ses créations.
Sur le segment de la beauté, les marques de cosmétiques font appel à des maquilleurs conseil pour diffuser les looks proposés par leur directeur artistique (points de vente, démonstrations, maquillages flash, salons, etc.). L’image de marque est au cœur du travail du maquilleur, également technique et commercial. Autres débouchés : formation des équipes de vendeurs, représentation de la marque, création des collections de cosmétiques, direction artistique, etc.
ET DU COTE DES PARTICULIERS ?
Le maquillage pour mariages est un grand classique. Complice des préparatifs pour le grand jour, la maquilleuse réalise la mise en beauté pro de la promise. Et le rêve devient réalité… Elle apporte la dernière touche au stylisme de la reine de la journée, du plus discret au plus audacieux. Un moment tout en douceur avant le lancer de pétales (puis du bouquet) sous les flashs et les applaudissements.
D’autres événements seront l’excuse parfaite pour se refaire une beauté : séance photos, fêtes de fin d’année, cérémonie, enterrement de vie de jeune fille, soirée entre copines et beauty party, soirée à thème, carnaval, etc. Autre piste à creuser : le maquillage pour enfants, avec éventuellement des prestations mamans/enfants. Autant de nouvelles idées à proposer à ta clientèle. Et si elle n’attendait que ça ?
Le monde du maquillage a aussi ses métiers de coaching. Une coach beauté conseille et accompagne sa clientèle et lui prodigue des cours d’auto-maquillage. Retrouver une certaine confiance en soi, notamment après une épreuve, aborder un changement de cap ou explorer une nouvelle facette de sa personnalité sont autant de motifs qui amènent à faire appel à une coach. Cette méthode de développement personnel colorée rencontre un vif succès.
Le métier de conseillère en image a aussi le vent en poupe. Une spécialisation en maquillage te servira à te démarquer sur ce créneau. Voilà une bonne façon de diversifier ton activité et d’exploiter les nouvelles tendances qu’offre le marché sans renoncer à ta vocation première.
POSER LES BASES DE TON METIERS
Mais revenons aux fondements. En maquillage, une bonne base est indispensable, n’est-ce pas ?
Tes goûts et tes centres d’intérêt seront déterminants dans ton choix. Nous te recommandons d’en sélectionner trois, par exemple ta passion pour le cinéma, la musique ou la mode ou une certaine tendresse pour la vie de famille.
Tes valeurs et ton caractère pèseront également dans la balance. Aimer travailler en équipe ou vouloir exercer seule et en relation directe avec le client t’aideront à écarter certaines possibilités. Et qu’en est-il de ton rythme biologique ?
Enfin, ton profil dominant t’indiquera aussi une direction à prendre. Il te suffit de répondre à quelques questions, par exemple : qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce métier ? As-tu une grande créativité et la fibre artistique ? Es-tu davantage gestionnaire ou commerciale ? Plus attirée par les aspects techniques de la cosmétique ? Ou tentée par l’encadrement ou la formation ?
Pour (re)préciser les contours de ton projet, il te faudra également tenir compte de circonstances extérieures :
- les horaires et le rythme de travail
- la situation géographique : Paris rayonne dans la mode, le cinéma et le show-business. Le Sud est réputé pour ses productions cinématographiques, tandis que Lille est connue pour ses productions photos pour de grands groupes de catalogues de vêtements. Certaines spécialités exigent, par ailleurs, une grande mobilité
- tes stages et premières expériences, à partir desquels tu as pu te constituer un réseau ;
- les possibilités de développement professionnel et commercial.
Forte de ces réponses, il ne tient qu’à toi de décider sur quelle(s) niche(s) du marché te positionner. Nous ne pouvons que t’encourager à mener cette réflexion.
Guidée par tes passions et tes valeurs, définis le secteur du maquillage qui te correspond. Tu t’épanouiras dans ton travail et donneras le meilleur de toi-même à ta clientèle.
Tant qu’elles sont en relation avec ton créneau principal, rien ne t’empêche d’avoir plusieurs spécialisations. Privilégie celles qui te passionnent et n’en choisis pas trop pour ne pas te disperser.
Rester curieuse et à l’écoute des tendances et te former régulièrement seront d’autres atouts indéniables. Mon Business Beauté partage la même passion et peut t’accompagner à tout moment.
N’hésite pas à réserver un appel découverte pour savoir comment on peut t’orienter
Mon petit conseil en plus : je te recommande d’ajouter une activité complémentaire à ta palette. Ce qui a fait que ma carrière déjà exceptionnelle a pris une ampleur encore plus extraordinaire, c’est que je suis maquilleuse, coiffeuse et manucure. Étant polyvalente, j’ai pu voyager énormément. Pour abaisser les coûts et simplifier la logistique, les productions préfèrent n’engager qu’une seule personne. Et moi, j’ai pu doubler mon tarif et accroître ma notoriété. Si tu n’as pas d’idées tu en trouveras dans mon article « les (beaux) métiers de la beauté »
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